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Conséquences du coronavirus sur l'environnement

Conséquences du coronavirus sur l'environnement

L’apparition de la pandémie du COVID 19 a bouleversé la planète entière, les activités économiques aux ralentis, près de la moitié de la population mondiale confinée pendant près de 3 mois. La baisse de l’activité humaine a, certes réduire l’émission du CO2 dans la nature, mais le changement de comportement dans le but d’endiguer cette pandémie, particulièrement le port du masque, engendre un grand nombre de déchets. Quelles sont les conséquences du COVID 19 sur l'environnement ? Quelques éléments de réponses dans la suite de ce texte.

Une chose est certaine, la pandémie du COVID 19, avec tout ce qu’elle a entraîné, entre autres, le confinement d’une bonne partie de la population mondiale, la restriction des moyens de transport, le port de masque, ont eu un impact sur l’environnement. Positifs ou négatifs, les effets sur l’environnement se font déjà sentir dans le monde entier.

Les effets positifs de la pandémie du COVID 19 sur l’environnement

La liste des effets positifs de cette pandémie sur l'environnement est assez longue. D’abord, le ralentissement des activités humaines (usines fermées, confinement de la population, restriction des vols aériens, du trafic maritime et de la circulation automobile) a réduit considérablement l’émission de Gaz à Effet de Serre (GES) dans l’atmosphère.

Assainissement de l’air et des eaux

En Italie, pendant la mise en quarantaine, aucun touriste ni bateau ne pouvaient envahir les canaux de Venise, les eaux se sont donc éclaircies. En Chine, des images satellitaires ont montré la réduction de la pollution de 30 à 50 % dans les plus grandes villes. Selon les experts, l'épidémie a, paradoxalement préservé plus de vies que les décès qu'elle a provoqués. Dans ce pays, la pollution est à la base du décès d’un peu plus d’un million de personnes en moyenne chaque année. Aux États-Unis, des scientifiques de l’université de Columbia ont révélé une baisse de 5 à 10 % des émissions de CO2 dans la ville de New York durant le mois de mars. Selon les statistiques faites par ces experts américains, cette baisse est susceptible de demeurer jusqu'en 2021 ou 2022 et s’étendra au reste du monde.

Le retour des animaux sauvages

Dans la ville de Venise en Italie, la clarté de l’eau a laissé voir les poissons, chose impossible avant le confinement. En Sardaigne, précisément dans le port de Cagliari, toujours en Italie, un dauphin s’est rapproché des rives. Les animaux sauvages ont été aperçus à des endroits inhabituels dans différentes villes de la planète, un puma à Santiago du Chili, un sanglier dans les rues de Barcelone. Aux Étals-Unis, des coyotes ont été observés à San Francisco, un alligator aperçu dans une zone commerciale en Caroline du Sud. Du côté de l’Inde, une civette a profité de l’absence des humains pour faire une escapade en ville. L’Himalaya qui abrite les plus hauts sommets du monde se laissait voir à une distance de 200 km, une grande première depuis près de 30 ans. L’événement a été immortalisé par les habitants du Pendjab qui ont posté plusieurs images sur les réseaux sociaux.
Le déconfinement se fait progressivement dans toutes les régions du monde, le retour peu à peu à la vie normale peut remettre en cause tous ces chiffres cités. Mais une chose est sûre, cet arrêt temporaire de l’activité humaine a été bénéfique pour dame nature.

Les effets négatifs de la pandémie du COVID19 sur l’environnement

Le port des masques et gants jetables

Le premier et le plus important point négatif du COVID 19 sur l’environnement demeure les gants et les masques jetables. Le port de ces accessoires est l’une des principales mesures barrières dans la lutte contre la propagation de cette pandémie. Médecins, personnes atteintes ou saines doivent porter le masque en permanence et se muni de gants à défaut de se laver les mains tout le temps, pour limiter la chaîne de contamination, ceux jetables sont les plus utilisés. Le problème qui se pose avec ces masques et gants jetables est qu’ils ne sont pas recyclables. En effet, les masques jetables et les gants sont fabriqués en partie avec du polypropylène, un dérivé du pétrole. Les objets faits avec cette matière ont une durée de vie de 500 ans. Le traitement des masques et les gants jetables représentent un problème environnemental à l’avenir. Et aussi, ils se sont retrouvés en pleine mer, les animaux marins pourraient les confondre avec de la nourriture, les consommer et en mourir. Les éléments qui les composent peuvent également intoxiquer l’eau de mer, un danger pour les êtres vivants qui y sont.

La hausse des activités en ligne

En dehors du problème enregistré avec les masques et gangs jetables, il faut aussi souligner une augmentation de la production d’emballage. En effet, le confinement a engendré une hausse des achats faits en ligne, une conséquence non négligeable sur les emballages et sur les transports. L’on a aussi assisté à un grand nombre de personnes qui ont eu recours au télé travail. Quand l’on sait que l’utilisation d’internet génère aussi du carbone dans la nature, cette hausse des activités en ligne a contribué en un temps soit peu à la création de carbone et de déchets (emballages).

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